ARTICLE : Louis au Soudan

Carte Soudan français 1900-1901

Maurice Amman, alors capitaine au 2ème régiment de tirailleurs sénégalais, servit au Soudan français de 1897 à 1899, lors de la dernière phase décisive de la conquête de ce territoire.

Travaux historiques

Un article de Maurice Amman, 2019 (14 pages).

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Louis Maurice Amman (1865 – 1916)

Photo du commandant Louis Amman

Biographie

Né le 22 mai 1865 à Salins (jura)

Après des  études secondaires au lycée de Nancy, destiné à prendre la succession d’un oncle pharmacien, préfère s’engager pour 5 ans en février 1884.

Admis en 1889 à l’Ecole militaire de l’artillerie et du Génie.

Promu sous-lieutenant en avril 1890.

D’abord affecté au 12ème Régiment d’Artillerie à Vincennes, est admis dans le corps de l’artillerie de marine en 1893

Fait campagne au Sénégal de 1893 à 1895

Promu capitaine en 1896.

Fait campagne au Soudan de 1897 à 1899 (compagnon de Gouraud au Mossi-Résident de France à Ouagadougou.

Chevalier de la légion d’honneur en 1900

Fait campagne au Soudan de janvier 1902 à fin 1903, puis dans le haut Sénégal et Niger de 1905 à 1907.

Promu chef d’escadron en juin 1908,

étant en service au 3ème régiment d’Artillerie coloniale à Toulon.

Fait campagne au Sénégal de 1909 à 1911.

De juin 1911 à juin 1912 sert au 2ème Régiment d’Artillerie coloniale à Cherbourg puis au 3ème en qualité de Major jusqu’au départ du régiment pour Charenton début 1914.

Le 4 août 1914 quitte Charenton à la tête d’un groupe du 3ème régiment d’Artillerie coloniale.

Participe aux batailles de la Semoy puis de la Marne

Commande d’octobre à décembre 1914 le régiment d’artillerie coloniale de la 2ème division du Corps d’armée colonial.

Participe aux batailles de champagne (main de Massiges)

Promu officier de la légion d’honneur en avril 1915 et cité à l’ordre de l’armée avec le motif suivant :

« N’a pas cessé depuis le début de la guerre de donner des preuves de la plus grande vigueur physique et morale. A été appelé à commander l’artillerie de la division pendant deux mois. Ne cesse de donner l’exemple, il n’a mérité que des éloges ».

Participe aux opérations de la Somme durant l’été 1915.

Évacué du front pour maladie fin 1915.

Après une courte convalescence, meurt en février 1916 alors qu’il rallait son régiment sur le front

Il allait passer lieutenant-colonel.